À l’occasion du millénaire de la Normandie, Tissage d’empreintes propose une installation textile pensée comme un geste collectif. Il s’agit d’une œuvre qui invite les femmes ayant un lien avec la Normandie à inscrire un prénom, un récit ou un geste textile. C’est donc un projet où l’art, la mémoire et la transmission se tissent ensemble.
Une œuvre pour relier les femmes à travers les siècles
Pour célébrer les mille ans de la Normandie, nous avons souhaité créer une œuvre où l’histoire rencontre les mains, les voix et les gestes d’aujourd’hui. L’installation Tissage d’empreintes, imaginée avec la designer textile et lumière et invitée du podcast Pop in ! Manon Auguste, prend la forme d’un grand cercle composé de 1000 bandelettes, écho direct au Millénaire de la Normandie (1027–2027).
Sur chaque bandelette sera inscrit un prénom. Elles sont cousues, brodées, écrites par des femmes issues de toute la Normandie, ou vivant ailleurs mais liées à cette terre par une histoire intime.
Ces bandes de tissus récupérés deviendront une manière de raconter ce qui souvent ne l’est pas : le rôle des femmes dans la construction d’un territoire, dans la transmission d’une culture, dans la mémoire des familles.
Un projet participatif, ancré dans la matière
Tissage d’empreintes repose sur ce principe : une femme, un geste textile, un prénom d’une femme. Chacune peut participer, quel que soit son âge, son savoir-faire, son histoire.
Certaines broderont le prénom d’une femme qui les a inspiré. D’autres écriront le prénom d’une grand-mère oubliée. D’autres encore prêteront leur voix pour le dispositif sonore, ou aideront à coudre et réunir les tissus.
Au cœur du projet :
- des ateliers collectifs,
- des gestes textiles accessibles (coudre, broder, teindre, nouer, tresser, rassembler des tissus, faire un point)
- des récits transmis,
- des voix enregistrées en français, italien et anglais pour le dispositif sonore (27 voix d’Irlande, Italie du Sud, Norvège, Royaume-Uni, France)
- un tissage central créé par Manon Auguste (Myriade Studio).
Au fil des semaines, l’œuvre se nourrit des contributions, comme un paysage vivant qui évolue selon celles qui le font exister.
« Chaque bandelette porte une présence, une mémoire. Quand elles se rassemblent, elles deviennent un récit commun »
Une installation pour traverser le temps et les voix
Présenté dans des abbayes ou autres lieux historiques en Normandie (lieux en cours de recherche), puis itinérance possible en Europe, Tissage d’empreintes invite le visiteur à entrer dans un cercle textile, à toucher les matières, à lire les prénoms, à écouter les voix.
L’œuvre convoque des figures qui ont marqué l’histoire normande, comme Mathilde de Flandre, mais aussi toutes celles dont les noms n’ont jamais franchi les archives : paysannes, lingères, artistes, résistantes, mères, tisseuses d’ombre.
L’installation n’est pas un hommage monumental : c’est une œuvre humble, faite de gestes simples, partagés. Une œuvre qui avance grâce à celles qui acceptent d’y déposer une parcelle d’elles-mêmes.
Tissage d’empreintes est un projet ouvert. Il vit par celles qui le rejoignent, le soutiennent, le racontent.
Si vous souhaitez inscrire le prénom d’une femme normande qui compte pour vous, prêter votre voix, participer à un atelier ou suivre le projet, vous pouvez répondre à ce questionnaire en 2 minutes.
Pour découvrir les autres expositions de Maison Lacmé et poursuivre la visite, je vous invite à consulter nos deux catalogue d’expositions :
- Passagers des cieux – Voyage photographique et poétique entre ciel et terre en Égypte
- OPTYC – New York City entre lignes, formes et musique.
Ces deux séries sont disponibles pour les professionnels de la décoration et architectes d’intérieur souhaitant intégrer des œuvres d’art dans leurs projets, ainsi que les particuliers ou les entreprises
À propos de Maison Lacmé
Maison Lacmé crée des œuvres avec des artisans d’art pour faire naître des réalisations qui génèrent du dialogue.
Chaque création devient un langage entre la matière, le geste et ceux qui la découvrent.
Fondée par Cécile et Antoine Tauvel, la maison conçoit des projets où l’émotion rencontre le savoir-faire.
Antoine imagine, sélectionne les artisans d’art et donne vie aux idées.
Cécile rencontre, connecte et fait rayonner les créations.
Ensemble, ils accompagnent les maisons de luxe, architectes d’intérieur et collectionneurs dans la conception d’œuvres qui racontent quelque chose du monde — des pièces porteuses de sens, de lien et d’échange.
Bonjour ! Je suis Cécile TAUVEL
Cofondatrice de Maison Lacmé, j’imagine des projets qui rapprochent artisans d’art, créateurs et maisons de prestige autour d’un même objectif : créer du dialogue à travers la matière.
Je suis aussi la voix du podcast Pop in !, où j’explore comment l’art éclaire nos vies.
Après plus de dix ans d’entrepreneuriat, je poursuis un engagement pour la transmission et la valorisation des métiers d’art.
Sur cette photo, c’est moi devant un tissage de Manon.
Tags : Millénaire, Design, artisanat d'art, matière
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